Rien ne vaut une balade après les cours.
Pour décompresser, s’aérer, communier avec la nature. C’est dans la poursuite de ce but que mes pas m’ont mené vers le parc derrière l’académie. Après une journée éprouvante. Sentir le vent caresser sa peau, la lumière du soleil qui commence à s’estomper, ses derniers rayons réchauffant l’atmosphère. On savoure l’instant présent, oubliant tout les événements oppressant qui ont eu lieu précédemment. Comme par exemple le désastreux exercice de cuisson d’une côte de bœuf. Vu le prix du produit, je l’ai pourtant répété assez souvent. C’est une pièce de choix, un aliment incontournable de notre gastronomie. Une saveur à nulle autre pareille. Mes élèves se doivent de maitriser les rudiments de la cuisson de cette pièce de choix. Et pourtant, 46% de la classe a échoué à cette épreuve pourtant simple. C’est un des classiques, un incontournable, ils tombent presque à chaque fois aux examens de fin d’années. Ou bien mon collègue titulaire en science physique qui au travers de notre conversation m’aura pour une fois appris un élément intéressant. La température ou l’eau est la plus dense, n’est pas comme on pourrait au 1er abord le croire 0°C, c'est-à-dire point de congélation, mais 4°. Ce qui signifie que sous une étendue gelée, tel qu’un lac, en dessous de la surface, l’eau y est à 4°. Ce fait en tant que tel, il ne s’agit que d’un égo démesuré qui tente de faire étalage de sa science. Mais je parviens à en faire une application à mon enseignement. En effet, lors de la confection d’un sorbet, ou d’une glace, il serait possible de la mettre en contact avec un liquide sans que la font soit un problème dans un délai toutefois assez court. Je peux assimiler ma tache à celle d’enseignant chercheur. En perpétuelle quête de renouveau. Souhaitant améliorer l’actuel et surtout innover. Enfin bref, ne ressassons pas le passé, ça va pas m’aider à me changer les idées.
Poursuivant ma tranquille marche, je me retrouve soudain devant le bouiboui innommable d’un vendeur ambulant de glace. On évitera de qualifier la qualité des produits qui bien probablement ne respectent aucune norme d’hygiène. Le seul point positif et rassurant, c’est qu’une basse température empêche la prolifération de micro organisme, et qu’en l’occurrence, il y a peu de chances de subir un quelconque retour de flamme suite à la consommation d’une glace 2 boules avec supplément chantilly.
Reprenant tranquillement ma route, je me dirigeais vers la sortie sud du parc, c'est-à-dire en direction du convini, et accessoirement de ma résidence principale. Rentre chez soi, un retour à la réalité. Mon esprit s’emplit soudain du travail à accomplir dans la soirée. C'est-à-dire corriger les interrogations de mes brillants étudiants. Peut-être que j’aurais dû les prévenir ? L’art culinaire ne se fait pas que sur commande. Il peut arriver que l’on doive agir sans préparation. Un bon cuisinier doit être à même de réagir en toute circonstance. C'est-à-dire que certain information sont déjà mémorisé. Tout ce que je souhaitais, c’était une preuve de l’existence de ces informations. Et ce par le biais d’une question généraliste sur le ramen. Un sujet bateau comme on dit. Les déviations du ramen dans le kansai et ses applications lorsque aucun bouillon de miso est utilisé. Soudain, un bruit troubla mon intense concentration. J’étais apostrophé. Mais qui cela pouvait-il bien être ? Une brève impression de panique, mais très fugitive s’empara de moi. Une agression ? Impossible. Nous sommes au Japon. Le pays le plus sécurisé au monde. Celui ou le taux de criminalité est le plus faible du monde. Sauf peut-être au Vatican. Mais ceci était une autre histoire… Une fois la surprise passé, je me retournais pour faire face à mon destin.
Accueil 
Rechercher 
Dernières images 
S'enregistrer 
Connexion 
![Rencontre, glace et plus si affinités... [pv Reiko] Empty](https://2img.net/i/empty.gif)
Sujet: Rencontre, glace et plus si affinités... [pv Reiko] 
